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Nous vivons une époque profondément marquée par la tristesse qui n'est pas seulement la tristesse des larmes mais, et surtout, la tristesse de l'impuissance. Les hommes et les femmes de notre époque vivent dans la certitude que la complexité de la vie est telle que la seule chose que nous puissions faire, si nous ne voulons pas l'augmenter, c'est de nous soumettre à la discipline de l'économisme, de l'intérêt et de l'égoïsme. La tristesse sociale et individuelle nous convainc que nous n'avons plus les moyens de vivre une véritable vie et dès lors, nous nous soumettons à l'ordre et à la discipline de la survie. Le tyran a besoin de la tristesse parce qu'alors chacun de nous s'isole dans son petit monde, virtuel et inquiétant, tout comme les hommes tristes ont besoin du tyran pour justifier leur tristesse.
Nous pensons que le premier pas contre la tristesse (qui est la forme sous laquelle le capitalisme existe dans nos vies) c'est la création, sous de multiples formes, de liens de solidarité concrets. Rompre l'isolement, créer des solidarités est le début d'un engagement, d'une militance qui ne fonctionne plus « contre » mais « pour » la vie, la joie, à travers la libération de la puissance. (Manifeste du Réseau de Résistance Alternatif - Buenos Aires, automne 1999) lire la suite ...
Resistir à tristeza
Vivemos uma época profundamente marcada pela tristeza. Não apenas a tristeza das pessoas, mas sobretudo, a tristeza da incapacidade. Os homens e as mulheres de nosso tempo vivem na certeza de que a complexidade da vida é tal que a única coisa que podemos fazer, sob pena de aumentá-la, é nos submetermos à disciplina do economicismo, do lucro e do egoísmo. A tristeza social e individual nos corrói e nos convence de que não temos mais os meios de viver uma vida verdadeira e assim nos submetemos à órdem e à disciplina da sobrevivência. O tirano precisa da tristeza porque assim, cada um de nós se isola em seu pequeno mundo, virtual e inquietante, pois os homens tristes necessitam do tirano para justificar sua tristeza. Cremos que o primeiro passo contra a tristeza (os efeitos do capitalismo em nossas vidas) é a criação de laços solidários e concretos. Romper o isolamento. O compromisso vêm da solidariedade, de uma militancia que não funciona mais “contra” mas “pela” vida, pela alegria, através da libertação da capacidade humana. ... leia mais ...
«Tout ce qui n’est pas donné est perdu.» Proverbe indien
de la servitude moderne - le film - Jean-François Brient (2009)
Ce Film est disponible en différentes langues
http://www.delaservitudemoderne.org
Jean-François Brient ...de la servitude moderne - Les Temps Bouleversés - pdf | eBook